TRANSPORTS – Coup de théâtre en fin d’après-midi ce mercredi 03 avril. Alors que je vous avais annoncé en début d’après-midi que l’expérimentation du Pass Rail semblait impossible du fait que trois régions françaises n’avaient pas donné leur accord, Patrice VERGRIETE a annoncé qu’un accord a été trouvé avec “toutes les régions”.
Toutes les régions françaises sont finalement tombées d’accord en fin d’après-midi pour mettre en place le Pass Rail réservé aux moins de 27 ans a annoncé à l’AFP le Ministre délégué aux Transports Patrice VERGRIETE.
🚆Passe rail : "toutes les régions" françaises sont finalement d'accord pour mettre en place cet été un "passe rail" réservé aux moins de 27 ans, a affirmé à l'#AFP le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete. pic.twitter.com/BBY1vvPN1z
— Agence France-Presse (@afpfr) April 3, 2024
En début d’après-midi, nous vous avions annoncé que l’expérimentation du Pass Rail pour l’année 2024 semblait mal partie avec le non-accord de la part de trois régions françaises : les Hauts-de-France, la Région Normandie et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en raison de l’exclusion de la Région Île-de-France du dispositif et probablement également pour des raisons politiques. Ce matin sur France Info, le Ministre avait appelé à un “changement de pied” de la part des trois présidents de région. On doit se changement de situation à Carole DELGA, présidente de la Région Occitanie qui a passée sa journée à convaincre ses homologues récalcitrants.
Comme prévu, les régions n’auront à leur charge que 20% du financement de la mesure qui s’élève à 15 millions d’euros, 80% étant intégralement pris en charge par l’État. Xavier BERTRAND (président LR des Hauts-de-France) et Hervé Morin (président centriste de la Région Normandie) avaient pourtant mis un point d’honneur à ce que l’État finance l’intégralité de l’opération. Un changement par envie politique ou par une autre raison ?
Désormais, il reste à voir les modalités et les conditions pour accéder à ce Pass Rail qui verra le jour pour l’été 2024.
Pour aller plus loinEN COULISSES..
Selon le Parisien, les Présidents de Région “ont aussi été harcelés par la presse locale, qui leur demandait pourquoi ils refusaient alors que toutes les autres régions acceptaient. Au final, ils ont fini par lâcher sous la pression“.
En même temps quand on y réfléchit, les Présidents de Région récalcitrants se sont peut être “sentis bêtes” face à l’ensemble des régions qui souhaitaient voir le dispositif expérimenté.