“Hunger Games: la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur” : la boucle est bouclée

Rachel Zegler est Lucy Gray Bird et Tom Blyth est Coriolanus Snow dans Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau-chanteur. Photo : Murray Close
Rachel Zegler est Lucy Gray Baird et Tom Blyth est Coriolanus Snow dans Hunger Games: la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur. Photo : Murray Close

CINÉMA – Le dernier opus de la saga Hunger Games, Hunger Games: la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est sorti au cinéma ce mercredi. Le dernier film est un préquel du premier film sorti il y a dix ans et au final : un film réussi qui boucle parfaitement l’histoire suivie par des millions de fans à travers le monde.

Hunger Games : la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur se déroule 64 ans avant que Katniss Everdeen se porte volontaire comme Tribut, et bien avant que Coriolanus Snow devienne le président despotique de Panem que le public a pu connaître dans les quatre premiers films.

Le jeune Coriolanus (Tom Blyth) est le dernier espoir de sa lignée, la famille Snow autrefois riche et fière est aujourd’hui tombée en disgrâce dans un Capitole d’après guerre. À l’approche des 10ème HUNGER GAMES, il est assigné à contrecœur à être le mentor de Lucy Gray Baird (Rachel Zegler), Tribut originaire du District 12, le plus pauvre et le plus méprisé de Panem. Le charme de Lucy Gray ayant captivé le public, Snow y voit l’opportunité de changer son destin, et va s’allier à elle pour faire pencher le sort en leur faveur. Luttant contre ses instincts, déchiré entre le bien et le mal, Snow se lance dans une course contre la montre pour survivre et découvrir s’il deviendra finalement un oiseau chanteur ou un serpent.

Une entrée en matière dans un Panem en guerre

Le film s’ouvre sur une scène apocalyptique pendant la révolte qui a mis à feu et à sang Panem tout entier. Cette révolte est d’ailleurs l’une des principales raisons de ce pourquoi Panem se transforme et s’organise en districts avec un district central, le Capitole. On y aperçoit pour la première fois Coriolanus Snow petit, recherchant de quoi se nourrir. L’ambiance est terriblement sombre, ce qui fait comprendre au spectateur la gravité de la révolte. Quelques années plus tard, on retrouve Coriolanus et sa famille dans un Capitole en cours de reconstruction car la guerre a été remportée par le gouvernement.

Au départ, il évolue dans un environnement difficile car sa famille, autrefois enviée, est tombée en disgrâce après la guerre. L’éducation très simple qu’il a reçue et la pression sociale qu’il a subie forgeront le président de Panem qu’il deviendra. Malgré la situation très précaire de sa famille, Snow fréquente l’Académie où l’élite du Capitole est formée pour exercer les plus hautes fonctions. Mais ses projets sont contrecarrés lorsque le pouvoir en place annonce un nouveau programme de mentorat dans le cadre des Hunger Games, privant ainsi Snow d’une bourse dont il avait cruellement besoin.

Lorsque la Moisson commence, Snow fait la connaissance de son Tribut : Lucy Gray Baird, issue du District 12. S’en suivra une histoire à la fois passionnante et psychologique, mêlant des valeurs et des convictions.

Coriolanus Snow, un personnage charismatique de la saga

Ce qui est étonnant, c’est quand on découvre plus précisément le personnage de Snow dans ce préquelle. En effet, on ne comprend pas tout de suite comment il est possible que cet étudiant brillant et pourtant plein de bonnes idées a pu devenir le dictateur froid et glacial de Panem dans les autres films. C’est tout un aspect psychologique qui nous permettra de le comprendre tout au long du film. Le personnage se déconstruira peu à peu et on découvrira un Coriolanus de plus en plus froid et ambitieux de toute part, trahissant parfois ses amis les plus proches pour arriver à son but. C’est dans ce film que les fans de la série comprendront sa haine pour le District 12 ainsi que toute la complexité du personnage, parfaitement joué par Tom Blyth.

Coriolanus Snow est l’un des personnages les plus charismatiques de la saga, sans compter bien sûr Katniss Everdeen (inoubliable!). Son histoire et son comportement de plus en plus froid et dictatorial dans les films assurent le fil rouge des premiers films Hunger Games, sorti il y a maintenant plus de dix ans pour le premier opus.

Alors ce préquel, réussi ou pas ?

Le casting de ce nouvel opus de Hunger Games est parfaitement bien choisi : les acteurs sont attachants et remplissent parfaitement chacun leurs rôles. L’histoire est très bien écrite, évidemment basée sur le roman de Suzanne Collins, autrice à succès. On comprends parfaitement la complexité du personnage de Snow, sa haine pour le District 12 et son patriotisme pour Panem. Il est de même pour la construction des Hunger Games, qui sont en partie améliorés par des propositions de Coriolanus étant alors mentor. Le sound design et la musique (signée par James Newton Howard) sont très complémentaires aux images. On doit encore la réalisation à Francis Lawrence, le réalisateur historique des films Hunger Games.

La dernière réplique du film, donnée au personnage de Snow des derniers films est explosive, la réaction des spectateurs dans la salle de cinéma était assez équivoque. Cette réplique coupe le souffle et boucle finalement toute l’histoire. Le visionnage de ce film est très conseillé, d’autant plus qu’il vous permettra de comprendre les rouages d’Hunger Games.

Un bon résultat au box office ?

Les résultats de la première semaine d’exploitation ne sont pas encore sortis (ils sortiront mercredi prochain) mais au vu de l’état des salles de cinéma qui sont quasiment pleines et des chiffres de lancement à Paris, Hunger Games, Hunger Games: la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur s’annonce être un succès mondial. Le budget alloué au film est de 100 millions de dollars. Pour rappel, le dernier film sorti en 2015 avait généré dans le monde entier 652 633 932 dollars malgré le fait que ce film ne soit pas le plus rentable de la saga.

Entièrement conquis

Entièrement conquis
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Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur en tant que préquel est essentiel pour la compréhension de toute l'histoire racontée dans les films Hunger Games. La réalisation, le casting et l'histoire permettent au spectateur de comprendre les rouages du personnage de Coriolanus Snow, devenu par la suite le dictateur tyran de Panem.
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur en tant que préquel est essentiel pour la compréhension de toute l'histoire racontée dans les films Hunger Games. La réalisation, le casting et l'histoire permettent au spectateur de comprendre les rouages du personnage de Coriolanus Snow, devenu par la suite le dictateur tyran de Panem.
5/5
Score final

Fiche technique

Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
En salle le 15 novembre 2023 / 02h37 / Action, Aventure, Science Fiction / Etats-Unis
De Francis LAWRENCE
Avec Hunter SCHAFER, Tom BLYTH, Rachel ZEGLER, Viola DAVIS
Distributeur Metropolitan Filmexport
Synopsys

Le jeune Coriolanus (Tom Blyth) est le dernier espoir de sa lignée, la famille Snow autrefois riche et fière est aujourd’hui tombée en disgrâce dans un Capitole d’après-guerre. À l’approche des 10ème HUNGER GAMES, il est assigné à contrecœur à être le mentor de Lucy Gray Baird (Rachel Zegler), Tribut originaire du District 12, le plus pauvre et le plus méprisé de Panem. Le charme de Lucy Gray ayant captivé le public, Snow y voit l’opportunité de changer son destin, et va s’allier à elle pour faire pencher le sort en leur faveur. Luttant contre ses instincts, déchiré entre le bien et le mal, Snow se lance dans une course contre la montre pour survivre et découvrir s’il deviendra finalement un oiseau chanteur ou un serpent.

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